Pas de panique.
A une époque, je gérais (techniquement) un système de contrôle d'accès, en résidences (entre 250 et 400 appartements).
Les liaisons claviers-µP pouvaient atteindre les 400 m, en paires torsadées, et, souvent en sous-sol, avec plein de moteurs de voitures, bien parasitant, sans parler de la foultitude de tubes fluo. Et tout ça, en RS232 0-5V.
Les seuls dysfonctionnements constatés (et vite corrigés) provenaient du "pic" de tension généré par les gâche électriques, des portails piétons (une simple diode a résolu le problème).
Les portes d'accès parking souterrains n'ont jamais créé le moindre souci.
Deux astuces, tout de même. Chaque câble des paires torsadées doit, au minimum, avoir un diamètre de 0.75 carré. ET, la vitesse ne doit pas dépasser les 4800Bds.
Ce système, largement diffusé, gérait aussi les droits d'accès, fonction des horaires (les sociétés d'entretiens avaient de codes actifs en créneaux horaires, le suivi des allées et venues pouvait être "pisté" - le parquet de Lille a même une fois exigé un listing, dans une sombre affaire d'agression- et, au total, plus de 8600 appartements ont ainsi été sécurisé).
Tout ça en 0-5V
Pour info, ce système, dit "Sésame", architecturé autour d'un Mini-Matrix, a été primé, au concours Applica de Lille, en 1984, prix remis par Monsieur Pierre Mauroy, alors premier ministre. (bon, en gros, j'ai pris un gros chèque ! Rires !).
Plus tard, (juste avant de vendre le bébé a un "gros" du secteur), la gestion commande-µP a été passée en RS485. Franchement, pas de différence, en matière de fiabilité).
Ici, au domicile, je logge les codes de télécommandes d'ouverture de ma grille d'entrée. 75 m, et en 0-5V, depuis 20 ans. Jamais une erreur.
Donc ...
Georges.