Y' a ti il une formule mathématique qui expliquerai cela ????, car je suis plutôt confiant sur le fonctionnement de ce système , si on tolère des erreurs lors de la marche arrière . c'est sur qui si on frôle un mur , le risque de taper dedans est plutôt grand lol .
Clairement : NON y a pas...
Et c'est bien pour ça que je vous ai suggéré ce test ! Puisque manifestement vous comprenez mieux par l'expérience que par la théorie.
Et encore... il semble que l'essai se soit fait à petite vitesse ! Ca aurait été encore pire avec un aller à grande vitesse...
A mon humble avis, l'explication essentielle est le glissement des pneus sur le sol.
Les résultats doivent être assez différents suivant le type de transmission (intégrale 4x4, 2 roue motrices, avant/ arrière, pont fixe, différentiel,...), le type de pneus et la nature du sol (un peu boueux ou sablonneux...)
En général (mais ça dépends aussi de l'équilibre des masses...):
- un véhicule poussé par les roues arrières est survireur (il tourne plus que ce qu'on lui demande),
- un véhicule tiré par ses roues avant (ou le précédent en marche arrière...) est sous-vireur...
Pour vous en convaincre, reprenez votre modèle réduit engagé en courbe. Bloquez l'avant par un objet lourd mais qui laisse quand même la possibilité de déraper et poussez au cul : vous devriez faire tourner la voiture rien qu'en poussant.
A contrario, avec un modèle dont la direction est à fond d'un coté ou de l'autre, si vous tirez tout droit... vous allez tout droit...
Si vous avez des doutes sur la fait que votre voiture "dérape" calculez la longueur des trajectoires de l'intérieur et de l'extérieur d'un même pneu, par exemple de 4cm de large dans une courbe de 40 cm de rayon (à l'axe du pneu) et de 90°. Je trouve :
60 cm à l'intérieur (38 cm de rayon)
63 cm dans l'axe (40 cm de rayon)
66 cm à l'extérieur (42 cm de rayon)
Pour moi, ce pneu "dérape" de 6 cm dans ce virage entre son bord intérieur et son bord extérieur. Avec l'autre roue, ça dérape différemment, mais ça dérape aussi... Autant dire que calculer la trajectoire exacte d'un mobile en fonction de :
- sa géométrie (dimensions des différentes pièces, y compris largeur et diamètre des pneus, répartition des masses...)
- son niveau d'adhérence au sol (nature et texture des pneus, gonflage, nature du sol, présence de boue ou de sable,...)
- vitesse de l'engin,
- bosses, réaction (et amortissement) de la suspension,...
tiens de la pure utopie...
Je précise (et ça peut être utile en cette période hivernale) que le comportement est le même avec une voiture sur une route un tant soit peu glissante...
Pour revenir à notre modèle piloté par Picaxe, la solution ne me semble pas viable au delà de quelques mètres (suivant la vitesse à l'aller et la nature du sol...) Il n'y a que 2 façons d'entretenir une position fiable :
- le GPS,
- la centrale à inertie
l'idéal étant évidement une combinaison des 2.